La préménopause, tout savoir : causes, symptômes, âge

La préménopause est la phase qui précède la ménopause. C’est une période charnière pendant laquelle votre corps commence à réduire sa production d’œstrogènes et de progestérone, ce qui peut entraîner un certain nombre de symptômes physiques et psychologiques tels que des bouffées de chaleur, des sautes d’humeur, des maux de tête, des troubles du sommeil, une baisse de la libido, des changements de poids, des douleurs musculaires et articulaires et une sécheresse vaginale.

La préménopause est une période des changements hormonaux qui se produit chez les femmes en âge de procréer, généralement entre 45 et 55 ans bien qu’elle puisse arriver plus tôt (ménopause précoce) ou plus tard (ménopause tardive).
La ménopause précoce ne concerne qu’1% des femmes, celles-ci atteignent la ménopause avant 40 ans. Cela est souvent lié à une chirurgie, à un traitement médical ou à une hérédité.

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La ménopause marque l’arrêt définitif des menstruations. Elle se produit lorsque les ovaires arrêtent de produire des hormones sexuelles féminines (œstrogènes et progestérone) et qu’il s’est passé une période de 12 mois consécutifs sans menstruations. L’arrivée de la ménopause marque donc la fin de la fertilité.
La préménopause, également appelée périménopause ou préclimatère, est la période qui précède la ménopause, pendant cette période, le corps baisse progressivement sa production d’hormones, jusqu’à atteindre la ménopause. C’est pendant cette période que les symptômes sont les plus élevés. Pendant toute cette période, vous êtes toujours fertile.

La préménopause peut durer de quelques mois à 14 ans mais en moyenne entre quatre à huit ans. Les femmes ne sont pas égales face à la préménopause : certaines n’éprouvent aucun symptôme tandis que d’autres peuvent en ressentir beaucoup et peuvent connaître un réel impact sur leur quotidien. Par ailleurs, les symptômes sont plus forts les premières années et s’atténuent avec le temps, même si un quart des femmes les déplorent encore dix ans après leurs dernières règles. Pendant cette période, il est important de surveiller votre santé mentale et d’adopter des stratégies pour gérer le stress et la fatigue. Il peut être utile de parler à un professionnel de la santé (médecin ou expert de médecine douce) pour obtenir des conseils et des informations sur les solutions possibles.

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En moyenne, les premiers symptômes apparaissent autour de l’âge de 47 ans et sont dus à une carence en progestérone.. La production d’estrogènes est maintenue.

Alternance de cycles courts et longs. C’est le premier symptôme qui met généralement la puce à l’oreille des femmes concernées. Ce bouleversement est lié aux variations hormonales qui ont lieu. Un autre changement peut être lié au flux qui peut être plus ou moins abondant que d’habitude en fonction de la production d’oestrogènes des ovaires.

Ces symptômes pré-menstruels qui arrivent entre 10 et 12 jours avant les règles et se poursuivent jusqu’à la fin du cycle peut être aggravé pendant la préménopause : irritabilité, douleurs dans les seins, le dos, maux de tête, etc

Des chaleurs subites et intenses peuvent survenir de jour comme de nuit. On les appelle bouffées de chaleur quand elles ont lieu le jour et sueurs nocturnes pendant la nuit. Si ce symptôme est très courant et touche presque toutes les femmes, les médecins ne sont pas clairs sur l’explication médicale derrière leur apparition. La seule chose certaine est qu’il est lié aux changements hormonaux. Ces bouffées de chaleur peuvent être très gênantes, entraîner une transpiration excessive ainsi que des difficultés à dormir.

Si 100% des femmes verront l’impact de la préménopause sur leur cycle, c’est également 80% qui se reconnaîtront dans au moins un autre symptôme. Certains peuvent se résorber tout seul tandis que d’autres impactent réellement le quotidien des femmes concernées et peuvent nécessiter un accompagnement plus global.

Chez Mindology, nous nous sommes donné comme mission d’accompagner les femmes dans cette nouvelle phase de leur vie qu’est la pré-ménopause. Pour cela, nous avons co-créé des cures avec notre communauté et sommes accompagnées par des experts naturopathes et médecins qui nous conseillent.

que ce soit à cause des suées nocturnes ou des variations d’hormones, les difficultés d’endormissement, les réveils nocturnes et un sommeil peu réparateur peuvent apparaître pendant la ménopause.
En savoir plus sur le lien sommeil et ménopause ici.

La préménopause peut être une période stressante et émotionnellement difficile pour certaines femmes. Les symptômes peuvent avoir des effets significatifs sur la santé mentale des femmes, car ils peuvent être physiquement et psychologiquement épuisants. Les femmes peuvent se sentir dépassées par ces changements et ces symptômes, ce qui peut entraîner des sentiments de tristesse, de dépression, d’anxiété et de fatigue.

La durée des symptômes peut varier de quelques mois à une dizaine d’années. Chaque femme vit la preménopause à sa façon.

Si vous commencez à ressentir ces symptômes, il est important de prendre soin de votre santé mentale et physique. Il est particulièrement important de pratiquer des activités qui favorisent le bien-être et d’essayer des techniques de relaxation. Vous pouvez également discuter avec votre médecin des options de traitement disponibles pour vous aider à gérer les symptômes. Il est important de garder à l’esprit que tous les symptômes et les effets que vous pourriez ressentir ne sont pas permanents et que vous pouvez trouver des moyens de les gérer.

Si vous commencez à ressentir quelques symptômes de la préménopause et soupçonnez son arrivée, nous vous conseillons de prendre rdv avec votre médecin traitant ou gynécologue.
Celui-là pourra :
Pratiquer un examen physique
Prescrire des analyses d’hormones par prélèvement sanguin
Et conclure si vous êtes entrée en phase de préménopause ou non.

Les substituts d’hormones peuvent être utilisés pour soulager les symptômes liés à la préménopause mais ceux-ci ne peuvent pas retarder le moment de la ménopause. Pour vous le faire prescrire, vous devrez en discuter avec votre médecin traitant ou gynécologue.

Les plantes regorgent de super pouvoirs qui peuvent vous aider à traverser cette période avec plus de sérénité. Mélisse, verveine, tilleul aident à réguler le sommeil et à mieux dormir. Menthe poivrée, lotier aident à se sentir moins fatiguée, anxieuse et à réduire certaines douleurs.

Souvent, l’impact de la préménopause n’est pas que physique mais également psychologique : c’est ici que la médecine douce peut s’avérer très utile. Yoga, sophrologie, méditation, hypnose,…beaucoup de disciplines existent et elles peuvent améliorer votre quotidien en vous aidant à diminuer le stress, améliorer le sommeil et à être plus apaisée au quotidien. N’hésitez pas à essayer ces différentes disciplines sur le site mindology.fr en créant un compte.

Beaucoup de femmes s’inquiètent en amont ou pendant la préménopause de la prise de poids. Il est en effet courant que cette phase de vie s’accompagne d’une prise de quelques kilos du fait de plusieurs facteurs : les variations hormonales, l’aggravation du SPM ou syndrome prémenstruel; la diminution des dépenses énergétiques et l’augmentation des apports caloriques.

Notre meilleur conseil si cela vous inquiète est de pratiquer une activité sportive régulière : trouvez la discipline qui vous convient le mieux et vous fait plaisir au quotidien (de la marche rapide dans la nature avec une amie, du yoga doux à la maison, du cardio en salle – tout est bon tant que cela vous fait du bien !) et de vous y tenir le mieux possible.

Quand les règles deviennent irrégulières et moins fréquentes, la fertilité diminue. Mais attention, une grossesse reste possible jusqu’à la certitude de la ménopause. Pour rappel, la ménopause peut arriver de quelques mois à une dizaine d’années après les premiers symptômes de la ménopause en fonction des femmes. D’où la nécessité d’une contraception pendant cette période.

Tout au long de ce processus, votre médecin devrait vous accompagner pour trouver la meilleure contraception en fonction de votre situation et de vos risques, qui devrait être réévaluée chaque année.

Il arrive souvent que les contraceptions hormonales oestroprogestatives soient remplacées par une contraception progestative, en pilule, patch ou stérilet…
Ou des contraceptions “barrière” : comme le préservatif, le diaphragme, cape cervicale ou spermicide.
Les méthodes naturelles sont en général déconseillées en période de préménopause du fait de l’irrégularité des cycles et donc de la faible prédictibilité de la fertilité.